
Les facteurs d’influence du GUE
La PAC à absorption est sensible, entre autres, aux variations de température de sa source froide. Pour une pompe à chaleur aérothermique, la source froide étant l’air extérieur, plus il fait froid dehors, moins bon est le rendement.
On caractérise la performance énergétique d’une pompe chaleur par le rapport entre l’énergie utile et l’énergie consommée. En mode chauffage, ce rapport est communément dénommé COP. Pour une PAC à absorption gaz, on parle cependant de GUE.
Ci-dessous, un tableau présentant les performances de la pompe chaleur à absorption gaz en fonction des facteurs d’influence. Outre la température extérieure (source froide), la température de génération (la consigne d’eau chaude) impacte le GUE.

Les différentes sources de récupération de chaleur d’une PAC à absorption gaz
La PAC à absorption demeure cependant moins sensible aux variations de la température extérieure qu’un PAC électrique car l’énergie exploitée pour assurer le chauffage de l’eau provient de différentes sources. La récupération de chaleur se fait à trois niveaux :
- Récupération de la chaleur du brûleur gaz via le générateur et l’absorbeur (siège de la réaction exothermique d’absorption de l’ammoniac par l’eau)
- Récupération de la chaleur latente des produits de combustion par condensation
- Récupération de chaleur sur l’air extérieur (source froide)
Au-delà de maximiser l’efficacité énergétique de l’équipement, les différentes sources de chaleur valorisées permettent de limiter l’influence de la température extérieure sur le GUE. En effet, les deux premiers postes de récupération d’énergie énoncés ci-dessus ne sont pas soumis aux variations de la température extérieure.
En présence de températures extérieures basses, le GUE de la PAC à absorption est donc plus stable que le COP d’une PAC électrique. Le constat est le même concernant la puissance délivrée par ces appareils.
De part son principe de fonctionnement, une PAC aérothermique s’expose à la création de givre sur l’évaporateur. Dans le cas d’une PAC à absorption gaz, le dégivrage de l’échangeur air s’effectue par irrigation de celui-ci en vapeur surchauffée de réfrigérant (ammoniac). Aucune inversion de cycle ne s’impose contrairement à une PAC électrique.
La pompe à chaleur à absorption gaz assure ainsi le dégivrage éventuel de l’évaporateur tout en continuant de fournir l’énergie thermique de la réaction d’absorption à l’eau de chauffage.
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