NB : Seul le volet Energie du référentiel E+C- sera abordé dans cette réponse.
Quelle soit d’origine renouvelable ou non, la part d’’électricité produite autoconsommée est systématiquement prise en compte. Cette valorisation se base sur le facteur de conversion énergie primaire-énergie finale de 2,58. Ainsi, la part d’électricité autoconsommée est déduite, après valorisation, des consommations totales dans le calcul du bilan BEPOS.
Lorsque cette production locale d’électricité est exportée, sa valorisation est fonction du caractère renouvelable de l’énergie primaire utilisée.
Si l’électricité produite est d’origine renouvelable (ex : solaire photovoltaïque, cogénération fonctionnant au biométhane, à l’huile de colza ou au bois), les kWh électriques exportés sont valorisés à 1 en énergie primaire (1 kWh électrique produit = 1 kWhep valorisé). Une exception existe et concerne les niveaux énergies « E3 » et « E4 », pour lesquels les 10 premiers kWhef/m²/an sont valorisés à 2,58. Au-delà de ce seuil, les kWh supplémentaires exportés le sont pris en compte à hauteur de 1 en énergie primaire.
Dans le cas inverse, lorsque l’électricité est produite à partir d’une énergie non renouvelable (gaz naturel ou fioul etc.), son exportation ne peut pas être valorisée dans le bilan BEPOS. Le référentiel E+C- considère cette production comme nulle (0 kWh produit). En revanche, la surconsommation d’énergie primaire (gaz naturel ou fioul), nécessaire à la production de cette électricité ne doit pas comptée dans le calcul du bilan BEPOS.
Le mécanisme de prise en compte et de valorisation, au sein du le référentiel E+C- de l’électricité produite localement, incite fortement les maîtres d’ouvrage à prioriser l’autoconsommation à l’exportation.
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