La qualité de l’eau pour les PAC à absorption
Le tableau ci-dessous recense les caractéristiques chimiques de l’eau à mettre en œuvre dans une installation composée de pompes à chaleur à absorption.

Protection contre le gel d’une PAC à absorption
Partie de l'installation à protéger du gel
- La PAC à absorption s’auto-protège toute seule contre le gel. Si la température extérieure descend au-dessous de 2°C, la machine enclenche la pompe permettant la circulation de l’eau dans la pompe à chaleur. Et si la température baisse encore, elle ordonnera l’allumage de son brûleur, même en l’absence de demande de chauffage.
- La boucle de distribution est située dans l’enveloppe du bâtiment à chauffer donc à ce titre elle est protégée elle aussi.
- La seule partie de l’installation à protéger est donc la liaison entre les machines et la pénétration des réseaux dans le bâtiment.
2 solutions pour protéger la liaison entre les machines et la pénétration des réseaux dans le bâtiment
Pour protéger contre le gel la liaison entre les machines et la pénétration des réseaux dans le bâtiment, 2 solutions sont possibles :
- L’utilisation d’un traceur électrique

- La mise en œuvre de glycol
Attention cependant car la mise en œuvre de glycol engendre une perte de performance de l’appareil. Celle-ci est détaillée dans le tableau ci-dessous.

De plus, si on ne souhaite pas glycoler toute l’installation, la mise en place d’un échangeur est nécessaire entre les machines et leur réseau glycolé, et le réseau de chauffage qui lui est non glycolé. Cet échangeur peut-être un échangeur à plaques ou un ballon échangeur avec serpentin intégré.
En revanche, la mise en place de cet échangeur engendre aussi une perte de performance de l’installation de par l’échange supplémentaire. C’est la raison pour laquelle Cegibat préconise plutôt la mise en place du traceur électrique.