Créez votre compte pour consulter la revue Vecteur Gaz ...
...et profiter de tous les avantages du compte Cegibat :
télécharger les fiches pratiques
visualiser le réseau de gaz
sauvegarder vos simulations
Événement

Emission Cegibat - Rénovation en tertiaire : comment hybrider une chaufferie existante ?

Mis à jour le
4.8/5 (11 avis)

L'équipe Cegibat vous propose une Emission consacrée à l'hybridation en tertiaire :
Comment réduire les émissions de carbone des installations de chauffage/ECS des bâtiments tertiaires ?
Quelles solutions pour respecter les exigences des réglementations énergétiques, comme celles du décret tertiaire pour les bâtiments assujettis ?
La PAC hybride répond à ces problématiques en s’appuyant sur la complémentarité des énergies.

L'Emission a eu lieu le 21 mars 2024 et elle vous est proposée dans le replay ci-dessous.

Replay de l'Emision :

Replay Rénovation en tertiaire : comment hybrider une chaufferie existante?

 

Support de l'émission Rénovation en tertiaire : Comment hybrider une chaufferie existante?

Support de présentation de l'émission rénovation en tertiaire

FAQ Emission Rénovation en tertiaire

Dans l'exemple du collège, quel est le nombre de m² chauffé ? 
La surface chauffée est de 6121 m².

Quelle est la durée de vie d'une PAC ? 
La durée de vie d'une PAC va dépendre de son usage et la sollicitation qu'elle va avoir. Hybrider c'est mettre la PAC en zone de confort, dans des plages de fonctionnement optimales et ainsi espérer une durée de vie la plus longue possible. La durée de vie théorique dans ces conditions est de 15 ans.

Cegibat a-t-il des outils de détermination du taux d'hybridation et du taux de couverture en fonction des différents facteurs d'un site (puissance éléctrique disponible, régime d'eau, espace local technique...)?  
A ce jour Cegibat ne dispose pas de ces outils.

Dans l'exemple du collège, quel est le régime d'eau sur le réseau secondaire? Avez-vous remplacé les émetteurs?  
Concernant le régime d'eau, l'hybridation répond aux limites de température de sortie des PACs. Lorsque la loi d'eau des radiateurs/émetteurs est supérieure à 50°C, la chaudière est en relais et la PAC réchauffe les retours des circuits secondaires.

Personne ne parle d'isolation avant de parler d'hybridation ?   
Le bâti est une priorité. L'hybridation entre dans un schéma de rénovation globale. Avec les solutions thermodynamiques, il faut absolument éviter un surdimensionnement. L'hybridation est dimensionné sur un bâti optimisé et si des travaux sur le bâti sont prévus par la suite, l'hybridation permet de s'adapter aux besoins du bâtiment rénové. On rappelle que la PAC est dimensionnée à 20% des besoins du bâtiment sur le projet.

Pourquoi l'ensemble des schémas hybrides PACS/chaudieres les représentent tous en série les uns des autres et non en parallele avec gestion du départ cascade primaire par vanne trois voies ? 
Elles sont représentées en série, PAC puis chaudière, pour bénéficier de la performance (cop) de la pac due par la basse température du retour du chauffage.

Dans l'exemple des bureaux, comment chauffer en primaire l'eau chaude sanitaire dans des ballons de préparation pour avoir en sortie une température d'eau chaude sanitaire de 60°C ?
Dans la stratégie d'hybridation proposée ici, la production ECS serait assurée par les chaudières gaz (pas le cas de ce collège), et le besoin ECS est souvent faible en tertiaire. Les autres alternatives sont de passer par des ballons primaires à stratification et permettre à la PAC de chauffer le bas du ballon (mais toujours avec un appoint gaz) ou alors de passer sur des PAC CO2 ou R290 (qui arrivent) et avoir la capacité d'assurer l'ECS. Mais attention, les investissements ne sont pas les mêmes. D'où l'intérêt de l'hybridation.

Et quid des calculs selon la NF EN 12831?
Sur le collège, un calcul des déperditions thermiques a bien été réalisé en amont du projet.

https://cegibat.grdf.fr/reponse-expert/calcul-dimensionnement-generateur-surpuissance-relance-norme-nf-en-12831

La programmation du chauffage a-t-elle beaucoup évoluée dans le collège par rapport au tout gaz?
Oui, toujours en phase de réglage, mais les courbes de chauffe et les plannings horaires adaptés.

Quelles sont les mainteneurs nationnaux qui ont les compétences pour maintenir ce type d'installation?
Tous, fort heureusement. Nous retrouvons également des maintenanciers locaux qui se forment aux nouvelle technologie dont les systèmes thermodynamiques.

Quand on est en contrat P1? Faut-il revoir la cible?
Assurément, il faut revoir la cible et intégrer soit les compteurs d'énergie finale Gaz et Electrique, Soit le ou les compteurs d'énergies utile en chaufferie.

Quels sont les cas qui imposent un échangeur entre la PAC et les chaudières ?
Toujours utile de mettre des volumes de stockage avec les PAC. L’utilité de l'échangeur peut répondre à 2 besoins : Soit des matériaux non compatibles (tel que l’aluminium), soit des réseaux très vastes, avec des boues ou des fuites régulières, et l’échangeur protégerait la production en la séparant du secondaire.

Quelle est la puissance utile pour le collège cité en exemple?
La puissance utile du collège est de 700 kW.

Et quel est le % de la puissance allouée à l'ECS ?
L'hybridation pour de l'ECS peut se faire avec un préchauffage de l'edv à 40°C par exemple, le complément de faisant par le gaz. Mais dans ce cas il reste à maintenir un bouclage avec la production gaz, ce qui globalement pourrait correspondre à une hybridation de 25% de couverture. En revanche avec un fluide R290, il est pensable de couvrir 100% de l'ECS ... et dans ce cas on on ne parle plus d'hybridation. Une puissance pac au R290 ne traitant que le maintien de la boucle est peut être à envisager et pourrait correspondre à une couverture ECS PAC de 50%. Dans le cas du collège de Dordogne, la production ECS n'est pas assurée par la chaufferie.

Un mot sur les facture d'énergie du collège ?
Pour l'instant nous n'avons pas le recul nécessaire sur le bilan financier de l'opération (TRI, baisse des charges Gaz et Augmentation des Charges Elec). Ce calcul pourra être réalisé lorsque nous retrouverons une visibilité sur les tarifs d'énergie (Elec) en 2026 (suite évolution ARENH).

 

Intervenants

Pierre MURIE

Responsable efficacité énergétique - GRDF CEGIBAT

Carine SERRELI

Responsable Partenariats Filière - GRDF CEGIBAT

Michel LEFEVRE

Ingénieur consultant fluide

Guillaume GUICHARD

Ingénieur territorial au Conseil départemental de la Dordogne

Baptiste VOISIN

Co-gérant du BET ALTURAN

MA NOTE