Ces écarts dépendent en premier lieu des éléments pris en compte pour calculer la puissance de chauffage (exemple : prise en compte ou non d’une surpuissance de relance, marge de sécurité…). Un second critère impactant, est la puissance définie pour assurer la production d’ECS, puissance conditionnée par le mode de production choisie (instantanée, semi instantanée, semi accumulée, accumulée).
Cegibat a interviewé 35 BET dans le cadre de son partenariat avec l’association ICO. Le constat met en exergue l’absence d’homogénéité quant à la méthode utilisée pour dimensionner cette puissance.
Le graphe ci-dessous présente les dimensionnements de puissance obtenus, après sondage auprès des BET, pour un immeuble de 95 logements. Des écarts de puissance allant de 1 à plus de 4,5 ont ainsi été constatés.
Ce sondage a également permis de mettre en évidence des points communs à certains BET interviewés.
Ces points communs générant le moins de surdimensionnement (représentés par des barres violettes sur le graphe) sont les suivants :
- Non prise en compte de la surpuissance de relance
- Non prise en compte de la règle des 2/3
- Choix d’un mode ECS avec des stockages importants, de manière à faire passer la puissance ECS sous la puissance chauffage
- Choisir le maximum entre puissance chauffage et puissance ECS
Concernant les bureaux d’études thermiques se situant dans la zone générant le plus de surpuissance (barres bleues), les points communs sont :
- Faire la somme de puissance chauffage et puissance ECS
- Utiliser la règle des 2/3 ou de la surpuissance de relance, ou des deux
Chaque projet est unique, au concepteur de se poser les bonnes questions.
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