Comme nous l'expliquons dans la réponse d'expert n°171, il n’existe pas de méthode de référence pour déterminer la puissance globale à installer dans une chaufferie. Suivant les bureaux d’études le dimensionnement peut aller du simple au quintuple.
Chacun applique (ou pas) la surpuissance de relance définie dans la norme NF EN 12831, ce que nous ne conseillons pas dans la réponse d'expert n°164, comme la règle des 2/3, etc.
De plus, dimensionner avec une surpuissance augmente le nombre de jours sans modulation de la chaudière : voir la règle n°6 des 8 règles permettant de maximiser les performances d’une chaufferie. Cela peut également conduire à une multiplication par six de nombre de cycles marches-arrêts.
Nous avons vu également, dans notre dossier consacré au surdimensionnement des chaufferies, qu’une variation d’à peine 10% de la puissance, diminue de 7% ce nombre de cycles si cette variation est une baisse de la puissance, mais une augmentation de 20% du nombre de cycles si cette variation est hausse de la puissance.
Fort de ces constats, nous proposons d’essayer de dimensionner le plus bas possible et proposons la formule :
Le choix ensuite du nombre de chaudières sera fait en maximisant la plage de modulation de la chaufferie. Une chaufferie de 100kW modulant de 10 à 100% commencera à moduler à partir de 10 kW alors qu’une chaufferie composée de deux chaudières de 50 kW modulant de 10 à 100% commencera à moduler à partir de 5 kW appelés.